Nicole Barrière

Geneviève Clancy : la beauté résistante

Geneviève Clancy : la beauté résistante

Présentation Geneviève Clancy Du côté du pont Mirabeau Octobre 2006 « Accepter de ne plus combattre est un devenir dont la finalité est de vider l'infini » Ces belles paroles sont de la grande poétesse Geneviève Clancy qui, avec Philippe Tancelin , aura été la nouvelle source de la poésie française de la résistance de la seconde moitié du vingtième siècle. Elle est à jamais cette parole souveraine qui fait taire toutes les voix de l'oppression et de la haine. Elle semble trôner au milieu de nous comme une Pietà, avec sa douleur dans ses bras, son sourire las, sa présence intimidante, sa beauté haute, le portrait de la belle saison inaltérable de son visage. Voix de basse sur les poèmes, elle incarne la douleur et la force de la résistance à toutes les dictatures. Si fortement, que de son œuvre poétique , on se souvient des poèmes écrits pour témoigner, avec des millions de gens, sur l'injustice... (Lire la suite)


27 Octobre 2006

Pont Mirabeau

Evenement

#Evenement


Pont Mirabeau

Du coté du Pont Mirabeau Nicole Barrière, Nicole Durand et Jean-François Blavin Vous invitent aux séquences poétiques Le dernier vendredi de chaque mois, de 18 h à 20 h. Le vendredi 27 octobre, nous aurons l’honneur d’accueillir Philippe Tancelin, Poète, Président du CICEP Et sa rencontre avec Geneviève Clancy Foyer poétique du XVe arrondissement 69 rue Violet (salle 3) - 75015 Paris Métro Émile Zola ou Commerce - Bus : 70 ou 88, arrêt Violet La saison 2006-2007 est en ligne. http://pont.mirabeau.free.fr/ Contacts Nicole Barrière : nicole.barriere@libertysurf.fr – 01.45.75.70.24/06.77.33.35.06 Nicole Durand et J.-F. Blavin : 01.42.72.37.01 (Lire la suite)


15 Octobre 2006 #Evenement

Pour Geneviève Clancy

poèmes

#poèmes


Pour Geneviève Clancy

Pour Geneviève, en cette nuit où manque la voix. Soleil peuple au vent l'arbre toujours garde l'étoile sans hâte,jaillit la nuit sans crépuscule l'éblouissement d'Elle. Au milieu du ciel, un chemin entre les épaisseurs du funeste un oiseau entre les branches qui grignotent les heures de lumière une présence un chant un regard un corps de lumière solaire couleur ocre ou roche je ne sais plus la couleur du nuage ou du rapide où l'invisible transfigure le monde entre les présences les transparences les reflets d'effacement de l'autre entre les couloirs de la lumière de l'automne le lierre assiège la muraille couleur sel de mer de roche d'oiseau peut-être à midi revêtu par le désir nu au travers du rêve de tes yeux au travers de l'espoir de ta vie toute la nuit un arbre creuse ses racines d'eau, des fragments un à un se brisent dans les couloirs sans fin de la mémoire, portes ouvertes pourrissent... (Lire la suite)


15 Octobre 2006 #poèmes