Nicole Barrière

Le pays où on ne revient jamais

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Le pays où on ne revient jamais

« Le pays où on ne revient jamais » Film de José Vieira, 2006 Qu’est-ce qui pousse à retourner aux racines ? qu’est-ce qui pousse à un témoignage ultime au cœur de la souffrance et du déchirement : quels oublis, quels silences et de quels non-dits ouvrent, en partant de notre histoire les questions de notre devenir ? Etre immigré – Partir revenir, être déchiré entre deux pays , entre deux vies , entre deux langues , entre deux cultures : telle est l’histoire sensible, militante, forte au ton juste que raconte José Vieira dans son film « le pays où on ne revient jamais » C’est l’histoire d’un père, d’un fils, d’une famille, de familles, de l’exil, du travail, de la terre, de la langue, du retour, de la vie, de la pauvreté, de la solitude, du pays, de l’autre, de là-bas...des pertes de repères du temps , des dates, de l’absence quand il y a trop d’absences, on est absent où qu’on soit, on est... (Lire la suite)


5 Mai 2006 #Critiques

l'ange musicien

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l'ange musicien

Javier Echecopar, guitariste met en rêves les grands appels qui parlent en lui, par sa musique, qui s'élève lumineuse au ciel. Javier Echecopar est musicien avant tout et malgré tout du monde. Et seule la musique peut raconter les rêves. Lui, nous les rend aux heures de la nuit dévêtue. La lune, présente quand nous viendrons à nous éteindre, la nuit cueillie doucement attend son tour, le rêve des oiseaux reste oublié sur terre, l'artiste le ramasse et le fait sien. Le souffle comme mystère sur ses paysages : entendre sa musique c'est entendre les visites furtives des oiseaux et leurs souffles, entre la lune et son reflet, c'est entendre le sommeil des indiens. Il croise les doigts sur le corps de la guitare-femme pour la durée du monde. Lorca disait que le véritable combat se livre contre le duende, ce qui vous brûle sang et vous transfigure, c’est la légèreté en Javier qui transfigure. Vers... (Lire la suite)


30 Avril 2006 #Critiques

Hanacpachap y differencias

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Hanacpachap y differencias

Nouveau: 4 siècles de guitare au Pérou Javier Echecopar Mongilardi Hanacpachap y differencias par Nicole Barrière Quelle passion étrange conduit les mains de Javier Echecopar lorsqu’il compose « Hanacpachap y differencias » ? Cet étonnant chant de Noel quechua raconte une nativité différente et sensuelle ; l’évocation et la synchronie d’évènements d’ordres (naturel, humain, cosmique) , de niveaux (individuel, social, mystique) et d’époques (inca, espagnole, moderne) différents, en font une création totale et esthétique dont seule la musique est capable pour faire vivre les mythes. L’invocation de la joie du ciel dans ce rituel de presque 6 minutes est un retour fusionnel à la nature, un hommage à la femme-mère et une prière à l’humanité où la langue mystérieuse de l’Inca résiste aux tambours sombres des conquérants qui veulent sonner le glas des civilisations. Nous découvrons la tendresse... (Lire la suite)


19 Mars 2006 #Critiques

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