Nicole Barrière

Javier Echecopar en concert à la Maison de l’Amérique latine

Javier Echecopar en concert à la Maison de l’Amérique latine

Il a choisi le 22 novembre, fête de Sainte Cécile, la patronne des musiciens, il a choisi Paris et la Maison de l’Amérique latine pour ce partage de la joie de la musique avec la générosité des professionnels exigeants mais jamais prétentieux. Oui nous avons vibré et aimé la musique avec Javier Echecopar, ce virtuose de la guitare, musicien hors pair de passage à Paris et déjà en route pour la Chine. Il est chercheur, pédagogue et virtuose Chercheur, car son introduction musicale nous présente son nouvel instrument qu’il a patiemment mis au point avec un ami mathématicien, pour atteindre la tonalité la plus juste. Voilà une des caractéristiques de Javier : la perfection par la recherche. Avec beaucoup de simplicité il explique le système d’accordage et fait entrer chacun dans le secret que bien souvent les artistes se réservent, Javier Echecopar est un homme de clarté et de pédagogie, il... (Lire la suite)


23 Novembre 2013

Testament

Testament

La poésie doit dire quelque chose. Dire quoi ? Le malheur cueilli par Dieu dès l’enfance ? Le voile blanc d’une aube désertant la mémoire ? Une silhouette rivale et une ombre muette ? L’expérience de la compassion, autre énigme de la bonté ? Que me veut la poésie ? Me racheter ? Rencontrer Dieu chez mes ennemis ? Paradoxe…Dieu est l’ennemi. Absent, laid, haineux, Dieu est la foudre de l’âme Il la traverse de haut en bas comme les longs arbres Dont les racines s’immergent dans les marais Dans la voix du poème, Le vers sortent incandescents de la tourbe Lueurs humiliées de la misère, du désert, A la fin pour rendre l’âme ? Je ne rendrai pas mon âme à ce Dieu de négoce et de délinquance mystique Je ne lui donnerai rien Ni la foudre qui me terrassera Ni l’absence d’oxygène Ni l’intensité des mots tressés Ni la houle de feu, ni la trace qu’on laisse derrière sa vie. Je ne laisserai rien de la... (Lire la suite)


22 Novembre 2013

Poème du retour

Poème du retour

Cela vient tranquillement, le rapprochement Sans brûler les mots Proches nous dormons sur la même branche Le chemin ne s'arrête pas. Le souffle reprend, artificiel Etanche les cris de la pire soif J’écris l’immobile, l’obscur de nos détours Venir tout près Chanter la langue douce Et le grand large des mots Ce qui reste du fracas Du désir Bois flotté Qui rappelle la mer Venir tout près Chanter les couleurs De la terre accrochée aux nuages Là où tremble La danse passagère de l'aube Ce temps vient à nous sous les aplats du ciel À la manière des vagues Dansant leur émoi. Venir Se retrouver à ce curieux bruit de flûte Quand la musique dévoile la partition D'aimer. La terre La terre et ses mélanges de lacs La terre et ses volcans d'azur D’oiseaux et de plumes De rêves de taureaux De lourdes touffes d'herbe De fleurs bleues qu'on n'oublie pas Et les murs blancs des villes Les toits rouges à l'horizon,... (Lire la suite)


21 Novembre 2013

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